BOKO est HARAM et pourtant…

Article : BOKO est HARAM et pourtant…
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8 novembre 2019

BOKO est HARAM et pourtant…

Chers tous et toutes, tenez mes civilités les plus distinguées. Le genre de truc que tout bon campagnard sait faire le mieux, du moins dans le sud de mon Togo natal. Ici comme ailleurs l’on a depuis un bon moment maintenant appris à copier les …. Il paraît que c’est chez eux que l’on se dépasse sans se lancer le moindre bonjour. Moi yé sai pas oooh !   

Bon ! Je reviens à vous. A défaut de la latitude que vous avez d’être d’avis ou non avec ce que je « vomis » sur ma part de la plate-forme que vous et moi avons indivis, j’espère vivement que tout va pour le mieux dans vos différents coins ! Enfin ; même si je n’y crois pas vraiment. Bah ! Sinon beaucoup de courage à vous hein ! Parce que d’ailleurs, nous en aurons tous besoin par ces moments de djihadisme  grandissant.


    Ce soir, l’envie me prend de parler de BOKO-HARAM. Ne vous en déplaise. Bah ! Voyez donc que cette nébuleuse qui fout de la grosse merde dans l’ouest africain et au-delà, m’a suscité quelques interrogations que je me propose de partager avec vous.    Rassurez-vous, je ne viens pas vous révéler BOKO-HARAM ! Vous la connaissez assurément mieux que moi, cette nébuleuse ! Mais cela ne m’empêche sûrement pas d’avoir ma singulière idée sur ses « combattants». Ces individus, truands de la dernière espèce, sont convaincus que Dieu, que dis-je ?…plutôt que leur dieu, lui qui ma foi, devrait avoir à sa disposition, l’enfer pour punir indéfiniment et sans obtenir la permission de quiconque, les impies, il aurait besoin d’êtres aussi insignifiants qu’eux pour faire la guerre à sa place ; et comment ?    Ils tuent ce matin au Nigéria, violent le soir au Cameroun, y pillent des garnisons le lendemain à l’aube et sèment la désolation partout où ils passent. Tout cela est évidemment dans la droite ligne de leur « djihadisme », du moins selon la présentation que l’on a d’eux par ces temps qui courent.    Mais seulement voilà, ceux-ci se font appeler BOKO-HARAM c’est-à-dire caricaturalement, « à bas l’occident avec sa culture, sa civilisation, et surtout son éducation ». Bref, pour les barbus qu’ils sont, il ne conviendrait pas d’aller à l’école du « blanc ». Il faudrait donc bannir tout ce qui viendrait de l’occident. Et c’est précisément  ici que le vocable « BOKO-HARAM se vide de tout son sens avec une grosse pointe d’hypocrisie qui pend au nez.    En principe, en bon détracteur de la civilisation « blanche », ces individus devraient bannir de leur quotidien tout ce qui pourrait avoir été fabriqué, mis au point, ou créé en occident ; enfin, s’ils sont conséquents envers eux-mêmes.    Mais plutôt que d’aller à leurs « croisades » à dos d’âne avec comme armes, juste des branches de baobab, de bambou, ou des arcs dignes du chasseur des savanes, les gars jouent de la grosse caisse et de la pioche pour réunir les meilleurs arsenaux qui donnent de la chaire de poule à l’armée nigériane et font fuir les gardiens de la paix camerounais, « la queue entre les jambes ».

Le contraste…   

Pour mettre au point la fameuse « kalashnikov » qui facilite tant la sale besogne aux « soldats de Allah », l’inventeur du même nom a sûrement eu besoin de ses nombreuses années d’études. Il ne s’est pas borné à brûler les écoles, à brouter des noix de cola, et à engrosser les petites filles à tout va, comme celles de Chibok. Et si comble de la honte et de l’hypocrisie, BOKO-HARAM a commencé par faire usage même des réseaux sociaux pour leurs belliqueuses propagandes plutôt que d’aller se tenir en plein milieu de nulle part pour haranguer les foules, il convient, en tout cas à mon humble avis de se raviser que BOKO n’est pas vraiment HARAM. Le reste n’est que sottise, bestialité et inconstance.
                                                                                                                                                         Gbégnédzéanyi.

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